C’est courant. Des couples ne connaissent pas ou du moins ne connaissent plus la joie de vivre parce que constamment confrontés à des crises dans lesquelles leurs beaux-parents tiennent une part importante. Rien de plus gênant pour un homme ou pour une femme que d’être en conflit perpétuel avec ses beaux-parents. Parce que quoi qu’on dise, on doit composer avec les parents de son conjoint si l’on veut avoir la paix dans son foyer. Surtout en Afrique où le mariage est considéré comme l’union entre deux familles plutôt qu’entre deux individus. Quelle attitude adopter vis-à-vis de ses beaux-parents ? Que faut-il éviter ? Comment traiter un beau-père ou une belle-mère acariâtre? Sans prétendre détenir des solutions magiques, quelques pistes sont indiquées ici.
Les regarder comme ses propres parents
Les conflits avec les beaux-parents naissent souvent d’une mésentente quant au choix du mode de vie des conjoints. Les parents de l’homme peuvent par exemple reprocher à la femme de ne pas savoir entretenir la maison, s’occuper de leur fils ou de leurs petits-enfants. Quant aux beaux-parents du mari, ils peuvent estimer qu’il ne fait pas assez, qu’il n’est pas présent à la maison ou qu’il est trop sévère avec leurs petits fils et leur fille.
Certains parents considèrent que le conjoint de leur enfant n’est pas assez bien. Il revient donc à la belle-fille ou au gendre de se montrer compréhensif et respectueux vis-à-vis de ses beaux-parents. Avoir de la considération pour eux comme si l’on avait affaire à ses propres parents; voilà qui ouvrirait grandement leur cœur.
Ces petits gestes significatifs
Selon un adage populaire, le chemin vers le cœur passe par l’estomac. Une femme peut gagner le cœur de ses beaux-parents en leur faisant elle-même à manger lorsque ces derniers sont de passage à la maison. Ils seraient certainement impressionnés par le savoir-faire culinaire de leur belle-fille. Ce qui pourrait, si besoin l’était, les rassurer que leur fils est entre de bonnes mains. De plus, ne pas oublier de leur offrir des présents lors de certaines fêtes (fête des mères, des pères, anniversaire…). Car, en général, les parents redoutent qu’après son mariage leur fils ne les “oublie”. Et lorsque, pour une raison ou une autre, ce dernier devient quelque peu distant à leur égard, c’est la belle-fille qui est mise en cause. Ces petits gestes contribuent à chasser tout soupçon et à les calmer au cas où ils se feraient des idées pas très catholiques à l’égard de la compagne de leur fils.
Par ailleurs, nombreux sont les conjoints qui restent sous l’influence de leurs parents. Dans ces conditions, l’autre partenaire gagnerait à se rapprocher davantage de ses beaux-parents. Par exemple, une belle-fille pourrait demander conseil auprès de sa belle-mère sur des questions liées à son fils. Ici, une complicité entre belle-fille et belle-mère serait grandement bénéfique pour le couple.
Lorsqu’ il y a quelques soucis entre le conjoint et ses parents, il serait tout à fait indiqué de jouer la carte de la réconciliation. Car, prendre position pour une partie pourrait plus tard causer préjudice.
Quelques conseils pratiques
-Eviter d’être gentil envers ses beaux-parents en présence du conjoint pour être désagréable en l’absence de ce dernier.
-Ne pas se mettre dans une attitude de défiance à l’égard des beaux-parents.
-Eviter d’être sur la défensive lorsqu’un beau-parent se montre regardant sur certains aspects.
-S’en remettre à son conjoint et discuter avec lui de l’attitude à adopter vis-à-vis des beaux-parents
Francis Yao