Autrefois appelée « Attoupkou », la tresse connue sous le nom de Allah Therèse continue de faire parler d’elle. Cette coiffure faite en nattée tressé enfouie entre une touffe de cheveu fait partie des plus anciennes tresses de l’Afrique. Du moins parmi celles dont on a la trace.
Elle est incontournable en pays akan où on la porte couramment couramment après l’accouchement, la sortie d’un
enfant, lors d’une cérémonie de dot… Une façon de permettre à la nouvelle accouchée de bien voir le bébé et de bien l’allaiter sans avoir à remettre sa crinière en place. Aussi, elle permet à la nouvelle maman de laisser reposer son cuir chevelu. Facile à faire, cette coiffure a perdu son nom d’origine « attoupkou » pour celui d' »Allah Thérèse » nom de la chanteuse tradi-moderne baoulé portant toujours la coiffure.
Appelé aussi « Akorou koffi » qui signifie en baoulé « la femme de l’araignée » ou « Norubô »(caché en dessous) en gôdeh, cette tresse ne laisse personne indifférent. Tout le monde est fier de le porter.
selon des sources, par manque de fil à tresser dans certains villages, on faisait cette coiffure rapide à exécuter et qui ne nécessite aucun effort. Aujourd’hui, cette tresse a connu des améliorations. A telle enseigne qu’on la porte avec des accessoires de cheveux.