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Kouakou NABILA O : «Mon succès, c’est mon travail»

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Elle a fait ses premiers pas dans le mannequinat il y a quatre ans. A 23 ans, Kouakou Nabila Olivia fait déjà parler d’elle. Sa silhouette et son sourire ne laissent personne indifférent dans le milieu. Etudiante en marketing, cette ravissante top model international a bien voulu se confier à Koundan Magazine.

Olivia et le mannequinat.

Je suis dans le mannequinat il y a à peu près quatre ans. Mon premier défilé a été avec Gilles Touré. Au début, j’étais intéressée par les défilés européens. Ma tante, qui est une amie d’Aya Konan, m’a présentée à Gilles Touré. C’est là qu’est parti le déclic. Après mon défilé, on m’a confiée à Carlos, le responsable d’une agence de mannequinat basée en Côte d’Ivoire. C’est avec lui que j’ai appris à marcher, à peser (Rire). Et jusqu’à présent, quand j’ai encore besoin d’apprendre quelques trucs, je vais le rencontrer.

Des photos avec une grande touche artistique, une page Facebook qui fait rêver, d’où puisez-vous votre inspiration?

L’inspiration vient toute seule. Je prends le mannequinat comme un jeu. Quand tu le prends au sérieux, tu n’arrives pas à t’exprimer comme il se doit. Il faut se lâcher, jouer en un mot.

Dans le milieu du mannequinat, la concurrence est assez féroce. Que faîtes vous pour retenir l’attention des agences et du public ?

Je reste moi-même. Je n’ai pas besoin de faire des trucs extraordinaires.

Quel est le regard que le public jette sur les mannequins en Afrique?

Les mannequins ne sont pas trop pris en considération. Parce que les gens ont tendance à nous comparer à des prostituées de luxe. C’est triste. A cause du métier et de notre milieu, nous sommes obligées d’être bien mises. Surtout que nous sommes des top models pour le public. Nous avons des parents qui subviennent à nos besoins. On ne se prostitue pas comme les gens l’imaginent.

Comment gérez-vous ce genre de préjugé à votre endroit ?

J’essaye de leur expliquer ce que c’est que le mannequinat. Et, c’est à eux de se faire leur idée. Parce que malgré les explications, tu ne peux pas changer la pensée de quelqu’un. A mon avis, à la longue, chacun comprendra ce qu’est un mannequin. Avec la rubrique ouverte au mannequinat dans votre magazine, qui est une très bonne chose d’ailleurs, c’est une occasion pour nous de mieux faire connaître le métier et la mode africaine.

Votre particularité…

Nabila est une petite fille capricieuse mais très gentille.

Comment préparez-vous vos défilés ?

Quand j’ai un défilé, j’essaye de faire un peu plus de sport. Je contrôle mon alimentation. C’est-à-dire, je mange plus
les crudités, les soupes et surtout j’évite de grignoter. Sinon, j’adore manger.

Pouvons-nous connaître la clé de votre succès?

C’est le travail.

Avez-vous un secret ?

Non, pas vraiment.Le défilé qui vous a le plus marquée. Mon premier défilé avec Gilles Touré (Rire). Je n’avais jamais fait de défilé et on m’a mise devant le fait accompli. J’avais très peur. Par la grâce de Dieu, cela s’est bien déroulé.

Votre pire souvenir.

(Eclat de rire) C’est lorsque je suis tombée au lancement de MISS-Côte d’Ivoire. Les gens avait mal fait les branchements de câbles. Mes chaussures se sont entremêlées dans les fils. Mais je me suis relevée pour continuer mon défilé.

Votre rêve.

Je veux créer ma marque d’accessoires de bijoux et ouvrir un institut d’onglerie. En Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’institut d’onglerie en tant que tel.

Florence Edie

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