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Nagnakalé Kouyaté (mannequin): « Les nattes font ressortir la beauté du visage »

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Du haut de son 1,74 m, Nagnakalé Kouyaté est la preuvevivante que le continent noir regorge de merveilles et surtout de femmes décidées à prouver que c’est possible de s’imposer dans le milieu du mannequinat. Coucou, comme l’appellent affectueusement ses proches, rêve de devenir une icône au plan international. Entre strass et paillettes, elle se dévoile.

Bonjour Coucou, comment allez vous?

(Sourire). Merci à Koundan Magazine de me faire cet honneur. Je vais très bien et je suis heureuse de faire cette interview avec vous.

Peut-on savoir comment s’est faitevotre incursion dans le mannequinat?

Je suis arrivée dans le mannequinat en 2010.J’ai été élue Miss Daloa mais je n’ai pas pu participer à la finale nationale pour des raisons familiales. Compte tenu de ma religion, ce n’était pas évident.Il faut dire que j’ai toujours aimé bien m’habiller, poser, faire des photos. Un jour, après le concours Miss Côte d’Ivoire, monsieur Victor Yapobi m’a emmenée dans une grande industrie textile d’ici. Là-bas, nous avons pris attache avec , madame Nina N’Da, qui occupe un poste de responsabilité dans cette boîte. C’est elle qui m’a appris à faire des shootings pour cette structure. Et aujourd’hui, je pose dans leur magazine.

Cela ne vous donne pas la grosse tête ?

Pas de grosse tête. Au contraire, ça m’a permis de me faire connaître et de défiler pour plusieurs grands stylistes et j’en suis fière. c’est une fierté pour moi d’avoir obtenu autant d’expérience et de références dans ce milieu.

Suivez-vous un régime particulier pour garder votre ligne surtout qu’on vous sollicite énormément ?

Euh, je fais beaucoup attention à moi afin de garder la ligne. Toujours est-il que de temps à autre, je mange mon foutou avec de la sauce graine.

Votre avis sur la mode africaine…

Je pense que l’avenir de la mode africaine est rose et très promoteur. Et la mode est tout pour moi, c’est ma vie, ma passion. Elle prend une place centrale dans ma vie. Par exemple, je suis friande de chaussures et bijoux.

Que répondez-vous à ceux qui disent que le mannequinat incite à la prostitution ?

Personnellement je n’ai jamais été confrontée à ce genre de chose.Donc, je ne saurai me prononcer là-dessus.

Avez-vous une anecdote pour nos lecteurs ?

(Rire). C’était à mes débuts. Je suis allée à un casting au Plateau. Arrivée sur les lieux (rire), je n’étais pas trop à la hauteur, j’avais honte de marcher devant les gens dons je n’ai pas défilé après je me suis remise en question, j’ai eu de remords. Mais, aujourd’hui, j’ai grandi, j’ai acquis de l’expérience. tout se  passe bien aujourd’hui

Vos bons moments ?

Je passe de bons moments avec la société de textile. Côté shooting comme défilé, c’est super

Entre la tresse et le tissage, quelle est votre préférence ?

La tresse. Mais, j’aime aussi les tissages. La tresse parce qu’elle dégage votre visage. J’aime bien qu’on me fasse des nattes ou des ragga.

Quels conseils pratiques donnez-vous à celles qui désirent se lancer dans le mannequinat ?

Le conseil que je peux donner aux jeunes filles, c’est d’êtres toujours confiantes , toujours bien s’habillées et très classes. Qu’elles prennent ce métier avec beaucoup d’amour et qu’elles cultivent la patience.

Koundan vous remercie pour votre disponibilité vous souhaite bonne chance dans votre carrière.

Merci de m’avoir donné l’opportunité de parler de mon ambition et de celle de toutes les jeunes qui veulent devenir

mannequins.

 

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