Anne-Marie N’Guessan (Pdte de l’UNPSCI) /‘’ Nous essayons de nous soutenir dans le but de pouvoir garder le cap entre nous depuis la pandémie’’
Baptisée la ‘‘Dame de fer’’ au sein des Journalistes Sportifs de Côte d’Ivoire, Anne-Marie N’Guessan dirige avec maestria l’Union-mère : UNPSCI. Avec ses principes et ses belles idées, l’Union-mère a repris de nouvelles couleurs qui annoncent un avenir des plus radieux en Côte d’Ivoire et dans le Monde entier. Elle ne s’en cache guère au cours de cette interview récente, réalisée à la RTI-Cocody.
On le sait l’actualité dans le Monde entier est dominée par la maladie à Coronavirus. Présidente Anne-Marie N’Guessan, comment vous avez vécu toute la période du confinement à Abidjan ?
Nous continuons de vivre l’impact du COVID-19. C’est un véritable problème pour nous Journalistes sportifs de Côte d’Ivoire. Dès les premières heures de cette pandémie, nous avons été les victimes. C’est-à-dire la presse écrite, la presse audio-visuelle et la presse en ligne. Pour preuve, ils sont nombreux les Journalistes sportifs qui ont été mis en chômage technique. Pour vous dire combien de fois nous avons souffert et que nous continuons de subir de plein fouet cette pandémie. C’est vraiment difficile pour nous à l’heure actuelle.
Bien que les mesures barrières soient devenues assez souples depuis quelque temps, quelles sont vos appréhensions ?
Il faut que nous continuions à maintenir la vigilance ! Nous, en tant que populations, nous devons respecter les mesures barrières. Parce qu’il y va de la santé de tous nos proches et de la nôtre bien évidemment. Il est donc très important de respecter ces mesures barrières. Car la pandémie nous l’exige à tous. C’est pour cela que ces derniers temps, nous devons changer nos mentalités.
Une telle situation a nécessairement engendré des actions de solidarité de part et d’autre en Côte d’Ivoire. L’Union que vous dirigez avec maestria, n’est pas restée en marge de cette chaîne de solidarité et de partage. Vos impressions.
Tout à fait. Nous avons pu bénéficier du soutien matériel et financier du Ministre des Sports et de son homologue de la Communication-Porte parole du Gouvernement ivoirien. Nous profitons de l’occasion que vous nous offrez de leur adresser nos vifs et sincères remerciements au nom de tous les Journalistes sportifs ivoiriens, membres de notre Union. Grâce à ce don important, nous avons pu honorer tous nos membres en leur partageant des vivres divers d’une valeur appréciable. Chaque Journaliste a pu être soulagé et ça a valu la peine dans ces temps si difficiles. Nous essayons de nous soutenir dans le but de pouvoir garder le cap entre nous.
Justement en parlant de l’Union que vous présidez, que devient-elle concrètement ?
Ecoutez, l’Union nationale de la Presse Sportive de Côte d’Ivoire (UNPSCI), vit encore. Depuis notre avènement, nous essayons de la maintenir à flots ! Voilà pourquoi nous continuons de respecter la plupart de nos engagements en tenant toutes nos réunions et bien évidemment certaines actions, inscrites au programme de nos activités. La preuve, nous étions bien engagés quand a surgi la pandémie pour tout stopper net. Nous n’avons pas baissé les bras pour autant. Nous nous rencontrons via les réseaux sociaux. Dès que tout va rentrer dans l’ordre, nous allons reprendre toutes nos activités restantes au titre de l’année 2020.
Depuis votre avènement à la tête de l’UNPSCI, quel est votre regard sur vos grands chantiers déjà réalisés ?
A notre arrivée à la tête de l’Union, nous avons découvert que l’UNPSCI était dans une léthargie absolue. Nous nous sommes engagés certes à lui redorer son blason bien terni mais, nous avons bien voulu apporter notre savoir-faire. Dans un 1er temps, nous sommes allés à la rencontre de tous nos membres dans les différentes Rédactions. Ce, dans le but essentiel de leur faire part de nos réelles intentions en les dirigeants. Ensuite, nous sommes allés vers toutes nos Autorités comme notre Tutelle de la Communication et aussi le Ministre des Sports. Tous ont décidé de jouer la carte de la franchise en nous accompagnant dans toutes nos actions de relance de notre Union. Enfin, nous n’avons pas oublié d’aller vers tous nos partenaires d’ici et de l’étranger comme l’AIPS : Association internationale de la Presse Sportive. Nous avons bien voulu démontrer au Monde entier que notre Union vit bel et bien. Voilà pourquoi nous n’avons pas hésité à prendre très au sérieux nos deux grands rendez-vous tels que le Congrès de l’AIPS en Janvier 2019 à Lausanne en Suisse et le Congrès AIPS-Afrique à Accra au Ghana. Où nous avons envoyé notre vice-président en la personne de Diakhité Clément. C’était aussi l’année dernière. Nous y sommes allés dans le but majeur de renouer les contacts et mieux, se mettre à jour de tous nos arriérés en termes de cotisations. Depuis lors, grâce aux bons offices du Ministre de la Communication M. Sidi Touré Tiémoko, la Côte d’Ivoire est bien vue de part le Monde entier parce que nous sommes à jour de nos cotisations.
Aujourd’hui, peut-on insinuer que sous votre ère, l’UNPSCI a réellement repris de vraies couleurs ?
Nous sommes absolument d’accord sur ce point. Sans tomber dans un euphorie démesuré. Nous sommes convaincus qu’avec le concours de tous nos membres, nous sommes en train de tisser une belle toile qui est bien visible et qui fait ses gros effets. Nous somme bien au travail pour le bonheur de tous nos membres. C’est ce qui nous motive davantage. Et nous en sommes fiers. Pour preuve, nous avons initié depuis 2019, un Tournoi de Football en hommage au regretté Rovia Kanga (un ancien président de l’Union). C’est un rendez-vous qui est fort apprécié par l’ensemble de tous les Journalistes sportifs. C’est plus qu’un devoir pour l’actuel Bureau exécutif dont nous avons l’honneur de la présider. Nous nous aussi attelé à doter l’UNPSCI d’un statut juridique et d’un siège. Nous sommes bien sur la bonne voie pour ces deux grosses actions. Nous avons aussi et surtout organisé un atelier aux thèmes bien définis et qui a drainé du beau monde dont notamment nos animateurs de renom, venus d’horizons divers.
Vous conviendrez avec nous que de telles actions, annoncent-elles un avenir des plus radieux pour l’UNPSCI avec vous, à sa tête. Qu’en pensez-vous ?
Nous y croyons avec force ! Parce que nous avons beaucoup de belles idées qui nous confèrent des activités d’envergure. Je vous avais parlé plus haut de notre Tournoi de Football en mémoire du président Rovia Kanga. A côté de ce rendez-vous, il y a aussi et surtout notre cérémonie de récompense aux meilleurs d’entre nous que nous avons baptisée : les Awards des Sportifs. C’est pour nous de bien se faire reconnaître du Monde entier.
Présidente Anne-Marie N’Guessan, vous êtes sans ignorer que la prochaine AG élective de la Fédération ivoirienne de Football (FIF) se profile à l’horizon avec toutes ces passions. Selon vous, quel doit être concrètement le rôle du Journaliste sportif ivoirien ?
En toute vérité, la présidente de l’Union que je suis, ne peut que dire aux Journalistes ivoiriens ceci : ces élections-là, ne sont pas les nôtres. Notre rôle clé, c’est d’informer et de rassurer plus d’un Ivoirien. C’est pour cela nous affirmons que les Journalistes ivoiriens, doivent nécessairement revenir aux fondamentaux. C’est-à-dire informer et faire des analystes et autres commentaires justes et équitables dans l’exercice de notre fonction. Mais, nous ne devons pas faire le combat de chaque candidat comme nous avons commencé à le découvrir sur les différents réseaux sociaux. Nous avons le nôtre à défendre face au(x) Patronat(s). Nous devons donc sortir de l’auberge parce que notre situation commune n’est pas reluisante. A nous de calmer le jeu !
Par Florence Edie
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