La multinationale engagée dans l’agro-industrie, Olam s’est investie dans l’amélioration de la condition nutritionnelle des producteurs de noix de cajou en Côte d’Ivoire, rapporte un communiqué transmis lundi 03 août 2020 à l’AIP.
Une étude alimentaire menée par Olam a « révélé que bien que la grande majorité des producteurs aient suffisamment de nourriture, les régimes alimentaires étaient déséquilibrés et manquaient de nutriments nécessaires pour rester en bonne santé ».
Ainsi la société a décidé d’intégrer un volet nutrition à un programme (Programme SCGP) des producteurs de noix de cajou durables d’Olam lancé en 2011. Car elle estime qu’une bonne nutrition renforce le système immunitaire et améliore la productivité agricole.
Du 24 au 27 juillet, les équipes ont participé à la réalisation des interventions telles que le dépistage nutritionnel, la supplémentation en vitamine A, l’administration de déparasitant aux enfants âgés de 6 à 59 mois et des sessions de sensibilisation à la santé et à la nutrition aux enfants, aux femmes et aux familles dans plus de 200 villages producteurs de noix de cajou du Programme SCGP.
Olam s’est également associée au Programme national de nutrition du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, et à bien d’autres organismes pour étendre son soutien nutritionnel aux régions rurales de la Côte d’Ivoire lors de la semaine nationale de la nutrition 2020.
Pour le responsable Durabilité de la filière anacarde à Olam, Diomande Daouda, « face à cette pandémie sanitaire due à la Covid-19, il est plus que jamais indispensable de veiller à la bonne nutrition des communautés partenaires pour garantir leur santé. Un champ d’anacarde à haut rendement et le bien-être durable dépendent d’un producteur en bonne santé ».
Le programme SCGP des producteurs de noix de cajou durables d’Olam lancé en 2011 avec 12.000 producteurs, vise à augmenter les revenus et optimiser la nutrition et le bien-être de ses producteurs. Il permet aujourd’hui à près de 28.000 producteurs de fournir directement les usines d’Olam en noix de cajou bio, sans intermédiaire entre les deux acteurs.
Les producteurs en retour, bénéficient de formations techniques, d’un accès au financement, au marché et de primes sur la qualité de leur produit. Cet appui s’est traduit par une augmentation du revenu des producteurs avec une hausse de 21%, en moyenne, entre 2011 et 2018, note-on.
AIP
