Sexualité/ Comment en parler ?
Sujet sensible s’il en est, le sexe apparaît tôt ou tard dans la conversation de nos petits-enfants. Autant s’y préparer. Pour leur répondre de façon claire et intelligente. Sans tabou ni honte. Voici quelques attitudes à tenir pour faire face à ses questions relatives au sexe, aux pratiques, au corps qui change un jour ou l’autre à devoir.
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Ne lui donnez pas un cours de gynécologie. Appelez un chat un chat. L’homme a un pénis, la femme un vagin. Certes, nos réponses doivent être adaptées selon l’âge du bout ’chou. Quand vous en parlez avec l’enfant, cela va lui permettre de mieux s’épanouir sans la gêne causée par le sujet. Alors que d’autres diront qu’en leur parlant de sexualité trop tôt, on risque de leur causer un trauma d’intrusion. A mon avis, je crois vraiment qu’il faut laisser venir leurs questions sans les susciter. Et lorsque les questions viennent, y répondre le plus simplement possible. Il est inutile, voire contre-productif, de rentrer dans les détails. L’important est de créer un climat de confiance qui lui fasse comprendre que le sujet n’est pas tabou.
. Si vous êtes mal à l’aise pour lui répondre, il ne faut pas culpabiliser de ne pas réussir à trouver les bons mots. Il n’est pas obligatoire de répondre tout de suite. Il est tout à fait permis de se documenter et/ou de revenir avec un support (un livre par exemple). L’essentiel, c’est que l’enfant, puis l’adolescent, sache qu’il n’est jamais vain de se tourner vers les adultes. Un autre conseil, vous pouvez aussi inverser le rapport entre l’adulte qui sait tout et l’enfant à qui l’on doit tout apprendre. On peut demander : ‘Qu’est-ce que tu sais de la sexualité ?’ Cela permet d’évaluer le vocabulaire et le niveau de compréhension de l’enfant. Cet échange autour de la sexualité peut se faire si cela ne vous gêne pas avec un membre très intime de la famille que les parents.
Amy N’Diaye
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