A l’en croire, il est temps que l’on lutte pour les droits à l’avortement, l’importance de la vie des femmes en étant leur porte-voix. Avant d’ajouter que ‘’ La mortalité liée à l’avortement doit être un effet du passé dans notre pays. Les autorités devraient y songer pour le bonheur de plusieurs milliers de femmes’’.
Présent, Niava Bogui Innocent, Représentant Aimée Zebeyoux, Secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme s’est dit conscient de la nécessité de la mise en application de l’avortement sécurisé. Séance tenante, il a promis transmettre le fruit des travaux à qui de droit et le résultat des plaidoyers seront connus. Après quoi, une projection de la situation du contexte sanitaire en Côte d’Ivoire sur l’avortement a été présenté. Il en ressort qu’il n’y a pas de cadre juridique pour la santé de la mère. Même si l’on note des avancées dans le code pénal (En son article 427, stipule qu’il n’y a pas d’infraction lorsque l’interruption de la grossesse est nécessitée par la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée » et le cas de viol où le médecin procure l’avortement à une victime à la demande de celle-ci).
Force est de constater que les femmes non instruites pratiquent plus l’avortement dangereux, parce que confrontées à des grossesses non voulues, plusieurs jeunes filles, s’aventurent dans des avortements non médicalisés, un risque qu’elles affrontent pour éviter d’essuyer des préjugés de la société et des stigmatisations. Alors que si la loi est adoptée, les avortements sont sans risque quand ils sont pratiqués selon une méthode recommandée par l’OMS et adaptée à la durée de la grossesse et quand la personne pratiquant l’avortement a les compétences nécessaires.
Amy N’Diaye