Salut chers tous. Je suis une jeune dame de la trentaine et je préfère garder l’anonymat jusqu’au bout. Je suis une femme au foyer vivant avec mon mari et deux supers enfants que nous avons eu.
Mon mari est le dernier d’une famille de quatre enfants. Ses frères et lui avaient malheureusement vu leurs parents les quitter assez tôt dès suite d’un tragique accident de circulation. Ainsi, le frère aîné de leur famille avait endossé en quelque sorte le costard de père de famille. Il était un riche homme d’affaires. Après mon mariage avec son frère, celui-ci nous fit don d’une voiture chacun et d’une superbe maison. Il avait même confié certaines de ses charges à mon mari qu’il semblait réellement apprécier. Cependant, le frère aîné de mon époux avait une face bien sombre qu’il cachait si bien. Il me faisait constamment la cours et a réussi à abuser de moi un jour lors d’une visite à notre domicile quand il n’y avait personne. Après quoi, il m’a formellement défendu d’en parler à son frère sous peine de nous envoyer à la rue voire de me faire passer pour une salope aux yeux de mon chéri. J’avais énormément peur car j’étais bien consciente de la considération et de l’estime que mon époux éprouvait vis-à-vis de ce salaud. Il continua ainsi à coucher avec moi en catimini en utilisant la même menace toujours. Fatiguée de cette situation et n’ayant pas le toupet d’en parler à mon homme, une amie me conseilla un médicament afin de le droguer lorsqu’il serait avec moi et tenterait de me toucher. Mais inconsciemment, j’ai abusé de la dose recommandée et ce dernier succomba peu de temps après avoir pu le café dans lequel j’avais mis ce médicament. Il perdit ainsi la vie à l’hôpital quelques jours après. Après sa mort et le temps de deuil passé, mon mari progressa finalement dans les affaires de son défunt frère en question jusqu’à en devenir un des éléments les plus essentiels. Mon mariage et ma vie de couple ont connu un nouveau souffle. Cependant j’éprouve toujours des remords à l’idée de savoir que je suis en réalité la meurtrière de celui qui était comme le père de mon mari et qui avait tout fait pour lui. Je ne cesse de culpabiliser et je me pose des questions. Dois-je en parler à mon mari ? Quelles pourraient être les conséquences ? Je ne sais quoi faire. Et vous cher lecteurs, à ma place, qu’auriez-vous fait ?
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