Les grossesses en milieu scolaire terrorisent l’éducation des jeunes filles en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire. Le taux de croissance de ce phénomène est alarmant selon une analyse du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH). En effet, pour la période scolaire de septembre 2022 à avril 2023, la Côte d’Ivoire a enregistré trois mille cinq cent quatre-vingt-huit (3 588) cas de grossesses en cours de scolarité, soit une hausse de 5%.
‘’ La région de la Nawa prend le dessus ’’
Depuis un certain temps, ce fléau de grossesse en milieu scolaire était devenu sans doute une mode concurrentielle chez les sujets. Dans toute l’étendue du territoire national, les cas constatés étaient en pleine évolution par région. Les cas les plus élevés s’observent dans les régions de la Nawa avec 294 cas, du Poro et du Gbeké 268 cas, de la Marabouhé 234 cas, du Haut Sassandra 199 cas, du Grand-pont 154 cas, du Gôh 145, de l’Agneby -Tiassa 144 cas et 131 cas dans la région de San-Pedro. En dehors du milieu scolaire, ce phénomène regorge assez de conséquence pour les victimes et la société, à savoir, sur le plan social, économique, physique et psychologique. Ces grossesses affectent surtout les filles en classe d’examen.
‘’ Le CNDH alerte les autorités ’’
Cependant, le CNDH exhorte les autorités compétentes à poursuivre les efforts pour la protection des droits des jeunes filles scolarisées et appelle une fois encore les parents à assumer leur responsabilité dans l’éducation de leurs enfants.
Il est important de rappeler que l’année dernière, il avait trois mille quatre cent neuf (3 409) grossesses en Côte d’Ivoire. Pour déstabiliser ce plan destructeur, les responsabilités doivent être prises de part et d’autre, notamment, parents, corps d’enseignement, élèves et ministères de tutelle.