ATTENTION AUX CHEVEUX HUMAINS !
C’est un secret de polichinelle. Les femmes tiennent à leur beauté. Elles veulent se sentir bien dans leur peau. Elles veulent être belles pour elles-mêmes, mais aussi et surtout pour leur entourage, en particulier pour leur conjoint.
Et pour avoir une beauté de rêve, elles ne lésinent pas sur les moyens pourvu qu’elles atteignent leur objectif. Et l’un des éléments constitutifs de cette beauté physique et corporelle tant convoitée n’est rien d’autre que leur chevelure. De fait, posséder une chevelure abondante est perçu comme une qualité fondamentale. Parce que dit-on, une belle femme, c’est d’abord et avant tout celle qui a beaucoup de cheveux.
Il n’est donc pas étonnant que celles qui en ont suffisamment fassent la fierté de leur famille et que celles qui n’en possèdent pas se donnent les moyens d’en avoir. Elles s’offrent des mèches pour étoffer leur chevelure. Ces derniers temps, outre les mèches synthétiques, un autre type de mèche fait des émules dans la gent féminine.
Ce sont des cheveux humains d’origine asiatique provenant généralement de femmes issues de milieux défavorisés. Si ces cheveux humains utilisés comme mèches par certaines femmes ont leur côté bénéfique du fait de leur bel aspect, beaucoup de personnes les déconseillent. Et de nombreuses femmes préfèrent s’en méfier. D’autant qu’ayant appartenu à d’autres humains, ces mèches pour ne pas dire ces cheveux, pourraient comporter des esprits.
Vrai ou faux? En tout cas, certaines femmes se plaignent du fait que ces mèches atterrissent sur les bords de la lagune Ebrié avec des insectes (des poux notamment). Ce qui de toute évidence laisse croire qu’il y a un manque d’hygiène à propos de ces mèches. Et pourtant Dieu seul sait combien de milliers de francs il faut débourser pour s’en procurer. Variant entre 100. 000 et 200.000 FCFA, ces cheveux constituent la beauté et la fierté de nombreuses Ivoiriennes et Africaines aujourd’hui. Elles ne jurent que par eux. Certes, il n’est pas mauvais en soi de se faire belle en utilisant les cheveux d’autrui, toutefois cela pourrait comporter des risques puisque les conditions d’entretien ne semblent pas toujours réunies.
Anna B.
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