VALERIE BROU: une tresseuse sans frontières
Elle ne se contente plus de faire de petites tresses à ses amies et connaissances. Il faut croire que cette belle époque est révolue pour elle. Après avoir quitté les bancs en classe de 3ème, compte tenu des difficultés familiales, elle décide de s’adonner à son passe-temps : la tresse. Passe-temps devenu aujourd’hui son métier. Le bouche à oreille faisant son effet, Brou Valérie, c’est d’elle qu’il s’agit, est désormais propriétaire du salon de coiffure « Paix et Joie » sis à Marcory-Sicogi (non loin du grand marché) depuis 2004.
Elue « Koundan 2008 » avec la coiffure baptisée « la Renaissance » au Concours de tresses africaines, elle s’est hissée dans le milieu de la tresse en Côte d’Ivoire. Grâce à ce concours. Cette jeune dame battante et courageuse aux doigtés magiques virevolte de client en client. A telle enseigne qu’elle côtoie certaines personnalités du pays.
La qualité de son travail, sa passion pour les tresses et son imagination fertile l’ont amenée à se faire
un nom . Brou Valérie a fait de « la Renaissance » qui battait de l’aile, un salon apprécié et fréquenté par bon nombre de femmes férues de tresses. De l’ambiance qui y règne, elle tire une philosophie de vie à savoir tenir bon, se battre et avancer. Et toujours faire en sorte que chacune de ses créations soit agrémentée par des techniques dont elle seule a le secret. Ses tresses sont sans frontières et s’adaptent facilement à tout type de cheveux. « La tresse convient à tout type de cheveux et elle est pratique et résistante. Elle embellit le visage et nous fait gagner du temps. Son entretien est réduit au minimum car elle ne nécessite pas de brossage, contrairement au tissage » fait-elle savoir..
Pour l’heure, Brou Valérie s’est constituée un réseau de clientes fidèles grâce au concours Koundan. Elle envisage donc agrandir son atelier de coiffure. Son rêve : ouvrir une école de tresse, afin de permettre aux jeunes filles d’apprendre le métier et de se perfectionner. Parlant de sa participation à Koundan, concours de tresses africaines, elle s’est dit satisfaite et en garde un bon souvenir. C’est pourquoi, elle demande à toutes les tresseuses des communes, des villes et des hameaux de s’intéresser. « Les tresseuses doivent savoir que ce concours est le nôtre.C’est une occasion pour nous faire connaître et nous positionner dans notre milieu. La preuve, ma participation à ce concours m’a permis de booster mon salon et de me faire un nom », conclut-elle.
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